retour de milans

Ils sont revenus…ce matin passant juste devant nos fenêtres, le milan royal a survolé tout le vallon de son vol majestueux. Son retour signe immanquablement la fin de l’hiver. Il peut certes faire encore bien froid, il peut même neiger, mais l’allégresse des vols de rapaces au-dessus de la maison marque le tournant des saisons. Ceux qui nous rendent visite sont toujours impressionnés par le grand nombre de rapaces qui tournoient dans nos cieux. Les milans royaux sont les plus imposants avec leur envergure considérable, leurs grandes ailes aux larges bandes blanches et leur queue fourchue. Ils sont facilement reconnaissables même lorsqu’ils planent très haut dans l’azur.

Lors de vents ascendants, ils forment souvent avec les buses variables de grands groupes virevoltants tels des derviches dans le bleu du ciel. Les buses sont plus petites et plus rondes, de la forme de leurs ailes à la queue. Elles s’observent fréquemment perchées au sommet des grands épicéas qui bordent le ruisseau, ou sur les piquets des clôtures à vaches, à l’affût de campagnols, grenouilles ou autre menu fretin. 

Autre familier de l’affût perché au jardin, le faucon crécerelle. Il a une silhouette longiligne, un vol stationnaire toutes plumes écartées, et sa proie repérée, nous offre de fabuleux plongeons, lancé à tout vitesse sur le malheureux objet de son désir.

Grands vaisseaux planants ou bombes à plumes, les rapaces arpentent densément nos horizons, leurs cris et sifflements caractéristiques nous accompagnant jusqu’aux confins de l’automne.

 

Je réalise d’habitude toutes les photographies de mes chroniques, sauf celles des oiseaux qui sont tirées de l’excellent site www.oiseaux.net et publiées avec l’accord de leur auteur que je remercie infiniment.