le roi des forêts

Si les forêts des alentours restent bien touffues en ces temps hivernaux, c’est en grande partie grâce à la densité élevée de conifères qui les composent. Ces conifères possèdent la capacité de garder leurs aiguilles pendant tout l’hiver et leurs silhouettes trapues restent vertes quand bien même d’épaisses couches de neige recouvrent le paysage.

Ces arbres sont souvent désignés par le nom fourre-tout de « sapins » mais (et tous ceux qui ont déjà participé à une de mes balades botaniques le savent bien !) n’est pas « sapin », botaniquement parlant, tout ce qui porte aiguille.

Dans nos forêts se trouvent le sapin blanc (Abies alba) au tronc clair et blanchâtre et l’épicéa (Picea abies) appelé parfois « sapin rouge » à cause de son écorce rougeâtre. Ce sont surtout les sapins blancs qui bordent le jardin et leur haute silhouette pyramidale ressemble fort à nos dessins d’enfants. Ils ont des aiguilles douces et arrondies qui portent sur leur face inférieure deux raies blanches bien parallèles, qui permettent de les reconnaître facilement. C’est aussi là, bien à l’abri, que se trouvent les stomates qui permettent à l’arbre de respirer.  

Et puis il y a la fameuse résine qui suinte du tronc, des branches ou des aiguilles et qui est initialement prévue comme protection pour l’arbre. Son odeur nous remémore, à nous autres humains, l’inoubliable parfum des sapins de Noël.