Même si une large part du jardin est consacrée aux plantes sauvages, les espèces cultivées et nourricières y ont aussi leur place. Ainsi, au fil des années, nous avons planté plus d’une dizaine de variétés de pommiers qui, cet automne, ont fructifié d’une façon exceptionnelle.
Leur floraison a été dense, la météo clémente et leurs branches se sont couvertes de milliers de fruits. Même les plus jeunes arbres croulaient sous le poids de superbes pommes, de vraies pommes de rêve, rouges luisantes, dorées et dodues. Il y d’autres variétés qui ont, au contraire, un habit jaune pâle mais une chair translucide extrêmement sucrée.
La cueillette a été intense, nous y avons consacré plusieurs journées, d’ailleurs nous y consacrons encore toujours du temps pour les sécher, les presser, les congeler, les compoter, les gâteauter…. Nombreux sont les amis venus remplir leurs paniers et il reste encore toujours plein de pommes.
La gent ailée du jardin s’est aussi régalée. Nombreux sont les fruits grignotés, picorés, aspirés par les innombrables habitants des lieux. Parfois, il ne reste plus accrochée à la tige qu’une enveloppe creuse, tellement les frelons, oiseaux, guêpes ou autres bestioles en ont retiré les derniers sucres avant la saison froide.
Il existe encore des pommiers sauvages mais ceux-ci se font de plus en plus rares. Un spécimen isolé borde la forêt proche et, cette année, croule aussi sous les fruits, de petites pommes vertes très astringentes. De même sa voisine, l’aubépine, flamboie sous la multitude de petits fruits rouges. Les récoltes de cet automne ont été plus que généreuses et nous en sommes infiniment reconnaissants à nos compagnons pommiers.